Les chercheuses et chercheurs sont encouragés à maximiser la diffusion de leurs résultats de recherche en utilisant différents dépôts de données, selon les meilleures pratiques de leur domaine de recherche.
Plusieurs plateformes existent. Idéalement, le choix du dépôt de données se fait dès le début du processus de recherche, dans le cadre de l’élaboration du plan de gestion des données. Cela permet d’adapter le traitement des données aux exigences du dépôt choisi, et de se poser les bonnes questions dès le départ pour éviter une surcharge de travail à la fin. Le choix fait au départ peut changer par la suite. Les questions liées à la conservation, au partage et à la réutilisation, à la conformité aux lois et à l’éthique explicitées dans votre plan de gestion des données peuvent aider à choisir le bon dépôt.
Les chercheuses et chercheurs doivent également vérifier les recommandations ou contraintes de l’organisme subventionnaire concernant notamment le dépôt, le moment et la durée du partage. Il faut également tenir compte des recommandations ou contraintes :
Il existe une grande variété de dépôts de données : sans but lucratif, commercial, gouvernemental. Ils peuvent être de type généraliste, institutionnel, disciplinaire ou thématique. Certains sont gérés par des associations ou des consortiums de recherche, par domaine disciplinaire, d’autres sont gérés par des revues scientifiques. Leur mission et contenu varient.
Il est possible de déposer ses données de recherche dans un dépôt généraliste ou institutionnel lorsque les jeux de données sont peu volumineux et nécessitent peu d’entretien. Ces types de dépôts offrent des prix abordables et sont parfois gratuits, mais ils offrent moins de services que les dépôts spécialisés, notamment en ce qui concerne la gestion et la validation des données (data curation). Ils utilisent généralement des schémas de métadonnées maison ou généraliste, comme Dublin Core et ils ont des fonctionnalités de dépôt et de recherche efficaces. Les dépôts institutionnels sont reconnus pour leur stabilité, leur gratuité et leur stabilité.
Voici quelques sites qui facilitent le repérage des dépôts de données :
Généralistes :
Spécialisés :
Catalogues généraux ou spécialisés :
Les dépôts disciplinaires jouissent d’une excellente reconnaissance, ce qui est à privilégier dans le choix d’un dépôt. Les métadonnées spécialisées augmentent la qualité de la documentation, la visibilité auprès d’une communauté spécialisée, et donc le potentiel de réutilisation et de reconnaissance. Leurs outils spécialisés sont plus à même de répondre aux exigences et standards disciplinaires. Leur personnel détient l’expertise nécessaire pour la gestion et la validation des données (data curation). Ils sont plus exigeants, et donc plus contraignants, en termes de documentation, de format et de qualité générale.
Certains de ces dépôts sont accessibles par un archivage automatique, d’autres exigent une inscription et parfois, pour une durée limitée. La liste présentée ici n’est pas exhaustive.
Quelques revues scientifiques exigent que les données associées à une publication soient accessibles. Il existe notamment un service partagé par plusieurs revues, Dryad, pour coordonner le dépôt et le partage des données. Ce service a un coût, qui s’ajoute parfois aux frais de publication de la revue. Les principaux organismes subventionnaires vont considérer admissibles ces dépenses, jusqu’à concurrence d’un montant maximum.
Depuis quelques années, une nouvelle forme de publication est en émergence : les « revues de données » (data journals). Pour en savoir plus, consultez cette capsule vidéo. Ces revues publient des articles décrivant les bases de données accessibles, avec leurs objectifs et la façon dont elles ont été constituées. Une liste de ces revues est disponible en ligne.